20 March 2019
par Kévin Beaulé
Les défis demeurent importants pour les administrateurs de la SÉMER afin de mener l’usine de biométhanisation au seuil de la rentabilité.
La SÉMER devra tout d’abord obtenir un appui gouvernemental supplémentaire de 2,3 millions de dollars pour faire passer l’usine du mode gaz liquéfié au gaz comprimé. Le président Michel Lagacé assure que le député Denis Tardif et la ministre Marie-Ève Proulx ont déjà accordé une oreille attentive à la demande de la SÉMER.
L’appui financier arrivera-t-il d’ici la fin de l’année 2019? Même s’il n’a obtenu aucune assurance, Michel Lagacé le souhaite ardemment, lui qui aimerait une mise en opération d’ici la fin de 2019, tout comme la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet. Dans une publication sur les médias sociaux, le député Denis Tardif s’est mouillé, encensant l’annonce réalisée mardi matin par les administrateurs de la SÉMER.
D’autre part, la SÉMER devra également poursuivre ses efforts afin de convaincre les citoyens de remplir leur bac brun. À l’heure actuelle, l’usine de biométhanisation reçoit près de 3 600 tonnes par année de matières putrescibles du secteur résidentiel sur un objectif de 17 000 tonnes, soit à peine 27 %. Selon nos sources, la carte cachée de la SÉMER dans l’atteinte de cet objectif serait l’achat de 7 000 tonnes de matières résiduelles sur le libre marché, une information confirmée par Michel Lagacé.
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