20 June 2019
par Kévin Beaulé
Les autorités ne considèrent pas la grande région de Rivière-du-Loup comme une plaque tournante de l’industrie de la drogue au Québec.
Malgré la plus récente frappe policière qui a permis d’arrêter une dizaine de suspects qui opéraient aux quatre coins du KRTB, Claude Doiron, porte-parole de la Sûreté du Québec, refuse d’identifier Rivière-du-Loup comme une zone privilégiée pour le trafic de la drogue. Selon lui, il n’y a pas plus d’arrestations ou de perquisitions dans la région qu’ailleurs au Québec. Claude Doiron cible toutefois le trafic de cigarette de contrebande comme le véritable fléau à enrayer dans la région, notamment dans les MRC de Rivière-du-Loup et du Témiscouata.
« Rivière-du-Loup n’est pas une plaque tournante pour le marché des stupéfiants. On sait que Rivière-du-Loup est un endroit stratégique au niveau de l’autoroute 20 et de la 85, mais ça n’a pas d’impact sur les drogues. On pourrait cependant dire que pour les cigarettes de contrebande, c’est une autre histoire. Mais pour les stupéfiants, ce n’est pas pire à Rivière-du-Loup qu’ailleurs au Québec », de commenter Claude Doiron lors d'un entretien téléphonique.